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initiation travail du metal atelier paysan

 

 

Entre deux cultures, il arrive que les agriculteurs fassent une interculture qui est destinée à être détruite. Cette destruction est souvent mécanique voire chimique…  Alors pourquoi ne pas faire pâturer ces cultures de couverts ? Depuis déjà quelques années, le Réseau des CIVAM Normands accompagne des éleveurs dans cette démarche. Et la pratique prend de l’ampleur !

 

Plusieurs bénéfices pour les éleveurs comme pour les céréaliers

Que ce soit sur leur propre exploitation ou chez des voisins céréaliers, quelques éleveurs se sont lancés dans le pâturage d’intercultures. Le Réseau des CIVAM normands a suivi ces fermes précurseurs. Leurs essais nous ont permis de cumuler des retours d’expérience sur la mise en place du pâturage de couverts et de céréales.

photo2 paturage couvertsEt les résultats ont conclu à de nombreux bénéfices, pour les éleveurs (diminution du recours aux stocks et aux aliments coûteux, gestion du parasitisme, moindre besoin en bâtiments,…) mais, et ce n’était pas évident, également pour les céréaliers qui se sont prêtés au jeu !

Ces derniers ont gagné en temps de travail et en consommation de fioul sur la destruction des couverts, ont trouvé une meilleure régulation des adventices résistantes, une diminution de la pression en limaces, des effets positifs du pâturage de céréales au stade tallage.

 

Une formation pour démocratiser la pratique

Jusqu’à présent, ces initiatives sont restées plutôt isolées. Cependant, voyant cette thématique intéresser de plus en plus d’agriculteurs, le Réseau des CIVAM normands propose une formation pour participer au développement de cette pratique.

Le jeudi 9 février à Tôtes (76), Valentin Verret, agronome à Agrof’île en île de France, viendra partager les conclusions tirées depuis plus de 4 ans d’accompagnement de pâturage de plaine.

Cette formation permettra à ceux qui le souhaitent de réfléchir aux conditions de son développement sur le territoire !  Voir la formation « Valoriser et gérer des couverts d’interculture par le pâturage ».

 

Pour plus d’informations, contactez Paul Loeillot à