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Edito de Sylvie CLAES, Vice-Présidente du Réseau des CIVAM normands

 

 

 

Après un essor remarquable pendant les premiers temps de la crise de la Covid-19, la vente directe semble aujourd’hui connaître un essoufflement national. Doit-on s’en inquiéter ?

Depuis un an et demi, entre la fermeture de la restauration commerciale et celle des écoles, nous avons tous (les producteurs en circuits courts) subi une chute phénoménale des commandes. Néanmoins tout n’est pas perdu, puisqu’en parallèle, la vente sur les marchés de plein-air s’est fortement développée !

Les ventes de ces derniers mois ont oscillé entre de véritables pics lors les confinements et des retours à la normale lors des réouvertures. Cette période a posé et pose encore un réel défi d’adaptation toujours plus rapide des producteurs.

Cependant, depuis juin 2021 des agriculteurs de toute la France constatent un fort essoufflement de la vente directe. Pour le moment, nous supposons que cette perte de vitesse est dû à la réouverture des restaurants et des lieux de loisirs. C’est la conséquence de la liberté retrouvée après des longs mois de restrictions qui se traduit ainsi. L’impact sur le chiffre d’affaires de certaines fermes n’est pas négligeable !

À notre sens, les pratiques de la vente directe ne sont pas la cause de cette baisse. Nous pouvons espérer un retour à la normale à la rentrée de septembre. L’échange entre pairs est une valeur essentielle du Réseau des CIVAM normands. C’est pourquoi, si vous souhaitez échanger sur cette problématique ou nous faire part d’initiatives, n’hésitez pas à nous contacter. Nous devons rester vigilants et garder un œil sur cette évolution. Rendez-vous en septembre ! 

Courage à tous et bel été, 

Sylvie CLAES

Vice-Présidente du Réseau des CIVAM normands, 

Productrice en vente directe