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A l’initiative de ce projet, un groupe d’éleveurs du Réseau des CIVAM normands se formant à la santé animale souhaitait réfléchir sur la santé des troupeaux en partenariat avec les vétérinaires. Leur objectif initial était de favoriser la prévention et d’être davantage accompagné par des professionnels formés aux médecines complémentaires. Leur constat : d’autres formes d’organisations pour la santé des animaux sont possibles mais elles ne sont pas ou peu présentes en Normandie (exemples : conventionnement vétérinaires, contrat de maintenance sanitaire, etc.).

Aller vers davantage de prévention et limiter les interventions en urgence des vétérinaires

Un projet « Nouveaux partenariats entre éleveurs et vétérinaires » a été lancé en 2020. Il a pour but le permettre aux éleveurs et vétérinaires intéressés de co-construire ensemble pour aller vers davantage de prévention, limiter les interventions en urgence des vétérinaires tout en prenant en compte les spécificités et les attentes de chacun. Ainsi au cours de l’année 2021, une trentaine d’éleveurs et des vétérinaires de trois territoires de Seine-Maritime et de l’Eure se sont réunis pour réfléchir sur la façon de travailler ensemble.
Ces réunions ont conduit à un certain nombre de constats. Le premier est une volonté commune d’aller vers davantage de prévention plutôt que du curatif. Le vétérinaire a besoin pour cela d’une vision globale de la ferme aussi bien les bâtiments que l’alimentation et la conduite d’élevage, pour prendre en compte l’ensemble des causes potentielles des pathologies.

Une relation marquée par la « transparence, la confiance et l’écoute »

Chacun est à la recherche d’un vrai partenariat avec le vétérinaire avec lequel il travaille. Il s’agit pour certains de « ne plus avoir d’appréhension à l’idée d’appeler son vétérinaire ». Un suivi plus régulier par le vétérinaire est sans doute l’attente la plus récurrente de ces échanges. Pour cela, les relations entre les deux professionnels doivent être suivis dans le temps. La relation doit être marquée par la « transparence, la confiance et l’écoute ». L’enjeu réside dans une meilleure connaissance du troupeau, de l’historique des maladies et des traitements, ce qui peut permettre par la même occasion de mieux cibler le préventif.

Des formations et un suivi vétérinaire régulier tout en limitant les coûts

De nombreuses pistes autour de « Comment travailler ensemble ? » ont été soulevées et détaillées. Plusieurs types de partenariats ont ainsi été identifiés : des visites semestrielles ou trimestrielles (plus régulières que le seul Bilan Sanitaire d’élevage) permet de faire un état des lieux plusieurs fois par an. Un forfait global annuel calculé au nombre de vache permet de limiter le coût financier et de ne payer que les médicaments. Il est également possible de faire des suivis sur une thématique comme la reproduction, les veaux, etc.
Enfin, un besoin de formation est ressorti, certains éleveurs ne se sentant pas assez accompagnés sur certaines thématiques de santé du troupeau. Dans le même temps, la formation des vétérinaires aux médecines complémentaires a été mise avant. Cependant, les vétérinaires ne peuvent pas être formés sur tout, il s’agit alors davantage de pouvoir renvoyer vers des spécialistes.

Histoire à suivre…

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