Contexte et objectif
L’agriculteur avait arrêté le lin conventionnel en 2012 pour se concentrer sur la production laitière en travaillant l’autonomie, donc l’implantation de prairie pour valoriser au mieux le pâturage et le séchoir en grange. Suite à un problème technique du séchoir et contraint de réduire temporairement la surface d’herbe, il a fallu réintroduire une nouvelle culture. Le lin a paru être une meilleure option qu'une céréale pour l'agriculteur : possibilités de débouché en bio, cycle court de 100j, culture de printemps, itinéraire maitrisé. Les objectifs sont multiples : diversifier la rotation, réintroduire une culture adaptée au contexte local, mettre à profit l’apport agronomique d’une culture maitrisée sur un précédent prairie et casser le cycle des adventices sur la rotation.
Description - mise en oeuvre
La réussite repose avant tout sur une rotation à faible salissement intégrant de la prairie et sur un semis dans de bonnes conditions :
- Savoir repérer les problématiques de son sol grâce à des outils agronomiques : profil, plantes bio-indicatrices, analyses,…
- Être prêt à multiplier les passages de déchaumage à dents pour avoir un sol structuré et réchauffé
- Être attentif aux prévisions météorologiques pour prévoir un intervalle sans précipitations entre les déchaumages et le semis. Il est toujours possible de retravailler le sol au chisel après labour.
- Savoir être patient, en plaçant la date de semis au bon moment pour être sur un sol chaud et sec en surface mais humide en profondeur. La réussite peut être au jour près, avec un semis en avril.
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