Portrait des administrateurs nouvellement élus de l'antenne d'Allouville-Bellefosse
Christophe LANÇON
Âgé de 61 ans, je suis professeur de cuisine à Louviers, administrateur au Défis Ruraux depuis une dizaine d’année, militant à l’association Slow Food Normandie, maillon sociétal représentant un réseau de producteurs et de consommateurs qui agit pour contrer les méfaits de l’industrialisation de l’alimentation et développer une production alimentaire locale « bonne, propre et juste », ainsi que pour préserver la biodiversité agricole normande tel que les volailles patrimoniales et les fromages fermiers au lait cru naturels. Retraité à partir de septembre 2021, je souhaite m’investir plus amplement au CIVAM Normand au sujet des thèmes liés au développement d’une agriculture paysanne et familiale durable.
Charlène FOURDINIER
La passion de l'élevage bovin transmis par ma grand-mère m'a conduit à m'installer en 2015 dans le Pays de Bray (76) sur une ferme de polyculture élevage laitier et allaitant. Avec mon mari et mes beaux-parents nous avons développé la vente directe et un atelier de maraîchage. Depuis cette année, nous démarrons une conversion à l'agriculture biologique afin de faire évoluer nos pratiques et faire vivre notre ferme au sein du territoire. Nous sommes adhérents au Réseau des CIVAM Normands depuis notre installation et présent au sein du Conseil d'Administration depuis 2018. Je souhaite participer activement à la pérennité et au développement de cette structure qui propose des systèmes alternatifs et innovants pour le développement de nos fermes et de notre territoire."
Béatrice CAILLY
Je suis enseignante en Agronomie depuis 4 ans au Lycée agricole du Pays de Bray (zootechnicienne de formation). Les enjeux d'avenir sur l'alimentation, les évolutions climatiques, la biodiversité, les attentes sociétales m’intéressent particulièrement... Je m’implique dans les projets agricoles de territoire. L'agriculture est au coeur des changements compte tenu de son rôle central sur les territoires. La philosophie et le mode de travail du CIVAM correspondent, pour moi, à une orientation souhaitable et d'avenir pour les territoires ruraux.
Loïc PATIN
Loïc Patin est le propriétaire de la chèvrerie du Courtil en 2017 à Jumièges. Sa ferme est axée sur la vente directe et la valorisation de l’héritage de la boucle de la Seine, elle produit principalement des fromages vendus sur le marché ou sur le site de la ferme. La préservation de l’environnement et de la biodiversité est son quotidien. Il participe régulièrement aux journées « fermes ouvertes » organisées par le réseau des CIVAM normands et souhaite s’investir davantage.
Guillaume LEBAS
J'ai 30 ans et je suis sur le point d'intégrer la ferme familiale de mes parents sur la petite Commune Des Loges non loin d'Etretat. Le réseau des CIVAM normands est pour moi un partenaire indépendant et en lien avec mes convictions personnelles comme la transition énergétique, la durabilité et la pérennité de nos fermes, les attentes environnementale et sociétale ainsi que changement climatique. Tout cela nous pousse à devoir nous réinventer. Je suis également très fier d’être président du GIEE "la vache verte" qui travaille notamment sur la santé animale en lien avec le réseau CIVAM Normands.
Portrait des administrateurs nouvellement élus de l'antenne de Vassy
Mickael COULMIN (CIVAM du Mortainais)
Agé de 44 ans, je suis éleveur laitier en bio depuis 2019 sur une exploitation de 47 hectares (100% herbe) à Le teilleul au sud de la manche. Je suis aussi président de la CUMA du teilleul et membre du CIVAM du mortainais depuis sa création.
J'ai accepté de représenter mon groupe au niveau du conseil d'administration. Au sein de notre groupe, au-delà des critères techniques pour limiter les intrants au maximum, nous travaillons sur la durabilité de nos exploitations (économique, sociale et environnementale). Personnellement je m'intéresse particulièrement à la valeur du travail (temps et rémunération). Pour moi, c'est un thème qui est trop peu abordé dans les formations agricoles. Il est portant essentiel à la durabilité et à l'attrait du métier d'éleveurs. Je suis convaincu que le CIVAM a un rôle à jouer sur ce thème.
Lydie LEGER (CIVAM ADAC)
Membre du CIVAM ADAC.
Noémie LEGRAND (CIVAM ADAC)
Mon exploitation est constituée de 50 vaches laitières à dominante race normande. Je suis en agriculture biologique depuis avril 2020 en système 100% herbager. J’ai découvert le réseau des CIVAM normands par l'intermédiaire du projet DEAL dans le cadre de mon mémoire de fin d’études. Pour moi les CIVAM représentent des projets collectifs à échelle humaine, intégrant une vision plus systémique et dynamique des exploitations. Je souhaite participer aux réflexions agronomiques et collectives en accord avec une approche plus durable de l'agriculture. Il est important de faire valoir des connaissances, des compétences et de les mettre à profit dans des projets adaptés. Je voudrais être réellement actrice des changements à venir, travailler en équipe pour faire émerger de nouveaux systèmes et de les pérenniser au regard des nouveaux enjeux.
Denis ROBLIN (CIVAM AREAS)
Je suis en EARL avec Camille dans une production laitière de 45 vaches en tout herbe. Nous sommes en bio depuis 2012. J’ai également une activité d'accueil avec 2 gites de groupe de 14 couchages. Actuellement, mes projets consistent à simplifier le travail tout en gardant la passion du métier, je commence également à penser à l'avenir de la ferme. Les réunions de groupe CIVAM ont permis des discutions, des réflexions et des changements. Faut-il se définir comme herbager avant d'être bio ? Comment mettre en avant ces idées qui sont si cohérentes face à nos problèmes actuels ? Les CIVAM sont une valeur trop peu connue. Beaucoup de structures s'approprient la couleur verte, les systèmes herbe, mais je pense que les CIVAM ont leur place à prendre.