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 Contexte et objectif

Avec le changement climatique, les sécheresses printanières et estivales sont de plus en plus fréquentes et intenses en Normandie. Les éleveurs se retrouvent souvent à affourager de plus en plus du fait de l’arrêt de la pousse de l’herbe. Pour sécuriser leur système en limitant les coûts et le temps de travail, certains cherchent à prolonger le pâturage des vaches laitières en réalisant des stocks sur pieds. Comment les pâturer sans gaspiller l’herbe et sans perdre sa valeur alimentaire ?

Description - mise en œuvre

Cette fiche s’appuie sur le suivi d’une exploitation en élevage herbager de l’Eure. Lors de la pousse printanière, le pâturage est géré de façon à ce que des prairies permanentes atteignent une hauteur plus importante pour être pâturées en juin. Cela permet de ralentir la vitesse de pâturage lorsque la pousse ralentie : les vaches restent deux fois plus longtemps sur une parcelle qu’avec des hauteurs classiques. Des prairies temporaires à bases de légumineuses (incluent dans la rotation des cultures) sont utilisées spécifiquement pour constituer des stocks sur pied en juillet-août: elles sont composées de trèfle violet, trèfle blanc, fétuque élevée et raygrass anglais. Après une première exploitation, les prairies repoussent pendant environ 60 jours et atteignent 20 cm herbomètre : elles sont composées essentiellement de trèfle violet, résistant à la sécheresse, qui perd moins en valeur alimentaire que les graminées et qui ne pose pas de problème de météorisation lorsqu’il est en fleur. Ces prairies sont pâturées au fil avant avancé toutes les 12 à 24h selon la hauteur.

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